Cela fait quelque trente ans, première et belle et unique tranche de télé-vie, que le Docteur Z passe le plus clair-obscur de son temps au service public des supposés moins nantis, des plus exposés, des montrés du doigt ou des cachés, des mort-vivants de honte, des perdus de vue, des passagers clandestins, des habitants de la rue, de la marge, des interstitiels, des explosés du bocal, des petits chimistes de l’émotion, des partisans de l’extrême drogue, de ceux pour qui la crise est devenue habitus, et encore pour ces gens-là qui ont éteint leur trop feux follets, bref, de tous ceux à qui il doit les plans de sa construction professionnelle. Il était grand temps pour lui de revenir sur les chemins parcourus de conserve et belle escorte d’avec ses compagnes et compagnons d’hétéroute, ses maîtres et maîtresses d’écolage, de ses sages mentors et de ses fous volants dans leur drôles de pensées.