Du caviar chez les Pouilleux …

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Tout, ici, comme ailleurs, dans toutes les campagnes du globe, tout tourne autour de cette nature si généreuse : il se dit par chez nous à présent que, jamais dans la Puglia tu ne mourras de faim !

Les herbes ( rucola, finocchio, asparaghi, carote) et les fruits ( figues d’ici et de barbarie, grenades, ) « sauvages » sont les invités permanents de notre « petite terre » sans parler du premier potager de tous nos temps, que nous avons patiemment préparé, tout petit en son enclos de protection de nos chiens goulus et autres prédateurs végétariens, et qui, d’aucuns les reconnaîtront de verte gueule, comporte déjà salades, persil, fenouil, chicorée, chou rouge et vert, oignons sans oublier le très fameux cime di rape, entre endive et brocoli, ni trop amer, ni trop doux, la vie quoi !!!

Dans les proches environs, l’on entend les fusils des chasseurs d’oiseau qui, dès l’aube, retentissent, parfois si proches, à effrayer notre Gadjo, le plus sensible de nos quadrupèdes … lui, il sait que l’avenir choisira entre l’extinction des feux ou celle des espèces !

Aujourd’hui, la Libre disait que la jeunesse du jour était parée pour relever le défi; elle sauvera le monde de ce que nous lui avons complaisament fait subir … A voir ! Cette foi dans la jeunesse blanc blond belge est douce à entendre mais que vaut elle face aux misères et révoltes subséquentes …

Entre sursaut et saut dans le vide, la marge est étroite; sur le fil du rasoir, à un moment, il faudra trancher dans le vif et ce n’est pas au crayon hémostatique que l’homme écrira l’histoire de demain …

Le Sapiens, il sait, il sait, le vieux con ou le jeune Gabin, c’est tout dit l’même, Y dit qui sait et puis, au final, ce serait bien depuis qu’il n’est plus nomade, qu’il a gagné ses Pénates, qu’il a tenté de rivaliser avec la Nature, bravo, beau succès !, depuis qu’il s’est uni en bandes de plus en plus nombreuses, du village à l’Empire, qu’il a fondé l’union  » sacrée », cette union qui fait la farce de destruction massive, depuis qu’il a commencé à exploiter les sols, les sous-sols et les mers, à s’en approprier toutes les ressources, c’est depuis lors, qu’il aurait, dixit HARARI bm_184036_aj_m_260, inauguré la Grande Dévastation !

Ta propriété, ta maison, ton chez toi, ton territoire, donc aussi  tes frontières, tes limites, qui aujourd’hui font une partie de ta personne et qui constituent, lorsqu’ additionnées à celles d’autres « sapiens » bien intentionnés (et infernaux), toutes ces choses personnelles mises en programmes communs, deviennent alors la Patrie, la Communauté, la Nation, l’Alliance, l’Eglise, la Coallition, les Professions de Foi et alors, et alors, eh, eh, la Zoluzione Finale ( per l’intera umanità ) succedera, arriba, arriba, velocamente, con la bandiera nigra, dal sangue e dalle lacrime …

 

La boucle est ainsi tristement bouclée, au départ d’une minuscule récolte, pour quelques olives de plus, dans une existence de total privilège même si un peu méritée et de toute très chanceuse …

Le reste du monde te rattrape toujours pour peu que tu aies encore quelque capacité visuelle, auditive voire intelotte !

Au royaume des aveugles, les borgnes pleurent …

 

 

Nos premiers Champis made in Italy !

Champis

L’automne est entré dans notre cabane de jardin; après achat chez notre dealer de piantine, il a suffi de saturer d’eau la petite botte de paille truffée du précieux mycellium et, en-déans la grosse semaine, sont survenus en ses huit coins mais encore le long de chaque arête de la meule magique, les petits bourgeons qui bientôt sont sortis tout  couverts de leur joli chapeau gris …

Cardoncello est le nom qu’on lui donne par ici même s’il s’agit in fatto du Pleurotus eryngii, cousin de la pleurote commune mais diverse par son pied très parfaitement singulier et presque centré sur le galurin …

Il me souvient sans transition aucune ma rencontre d’avec les fugaces fongicoïdes en Forêt de Soignes, il y’a plus de 30 ans, écolé par cet honoré futur confrère, biologiste de formation première, et en stage de psychiatrie, comme moi, dans les jardins de Brugmann … Au pied d’un platane séculaire, se tassait une famille de pleurotes, lesquels feront la joie de mon palais encore ignorant de tant de goûts … c’est à partir de cette première découverte que l’ami Pierre D. se chargea de mon éducation forestière : coprins chevelus, noir d’encre, chanterelles, pieds de mouton et autres bolets …

A moi la psychiatrie qui redécouvre aujourd’hui les bénéfices de la prise de la psyloscibine et à lui les combats pour une médecine générale populaire et militante et son tavail en réseau …

Merci Pierre pour cette ouverture à la nature très policée d’ Uccle et de Tervueren, à l’orée de la ville, et que j’ignorais en borgne citadin de souche que j’étais encore …

Ce soir, cardoncelli all’erbe spontanee salentine (herbes sauvages) : finocchio, rucola, timo …

Les papilles sont en alerte maximale !!

 

Cène d’automne dans les Pouilles

Les végétables sont tant goûteux ici, chez les Pouilleux du bas de la botte, qu’on en fait son repas, ni plus, ni moins, qu’on s’en rassasie la babine sans nécessité de carne, de pêche ou autre lézard , qu’on en deviendrait sans la moindre façon, veganissimo … à l’exception irrésistible de la burattina locale !

Voici le menu d’hier soir;  je vous le livre en quelques sages images :

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Quand le levain est rafraîchi, il faut le pétrir

Quand vous prenez le temps, enfin,
Vous finissez par l’avoir, et vous ne le voyez plus passer;
Quand vous courriez après lui, tôt ou tard, vous le perdiez.

Et quand il est perdu, au contraire du pain, le temps est rassi et amer;
Alors que c’est le temps retrouvé qui fait pousser la mère, derechef !

(1) une poignée de raisins secs et une poire du terrain, couverts d’eau et puis, laisser passer une semaine de fermentation
(2) mélanger 180 ml de jus de ferments à 270 gr de farine => faire pousser durant 6:00 heure, a minima; vous obtenez la mère ô combien nouricière !

(3) une fois la pâte doublée en volume, ajouter 180 ml d’eau et puis, pétrir 5 minutes durant … et l’affaire est dans la manne : un chef est né !!

(4) et puis, et puis : 500 gr de farine, 133 gr de chef et  333 d’eau ( + 16 gr de sel ) et quelques heures plus tard, le premier pain au levain d’Italie !!!!

 

             Avant la cuisson !!!                                   Et, puis, après …
Je vous dis pas le goût du temps retrouvé et panifié avec amour !!!!

39° all’ombra … degli ulivi

IMG_9316Un mois, déjà un mois, et ce court temps qui a couru à la vitesse d’un éclair, si, un éclair, un instantané, un instant est né, en lequel se sont succédés, avec un certain succès, mais non sans téléscopages et heurts divers, heureusement sans mal : embarquement et entassement de notre Vieux Moulin orange dans le rouge camion de Mino, embarquement dans la  » nôtre machine  » et transhumance, pour la longue saison, des 3 animaux et des 3 humains, trop humains, deux jours d’avancée vers la fournaise pouilleuse ( étape à Bologne, charmante étape de charme et d’hospitalité ), arrivée, première brasse dans la piscine, seconde dans la mer, dans la chaleur à peine éventée, retrouvailles avec nos premiers amis de là-bas, dis, retrouvailles de nos petites affaires bruxelloises arrivées après nous, et puis, tant d’actions d’installation, d’exploration, de compréhension, d’acclimatation, d’adaptation, d’achats, de montage, de remontage, d’organisation, de découvertes, de décalages, de souvenirs déjà, de slalom parallèle entre un ici encore de superficie et un là-bas-hier, labazière, de profondes réminiscences, à peine laissé, tout empli encore de ces réalités, de ces relatifs, de ces intimes, de ces collègues, de ces lieux, de ces pitances, ces odeurs, de ces devoirs et de ces plaisirs, encore si présents mais de plus en plus à distance,.

Tout doit rentrer dans le camion …

Version 2Il y a des moments où les forces se concentrent sur le réel pratico-pratique et abandonnent toute caténation symbolique, des moments où le grand Ça va recommencer à donner du sien au temps pendant que, dans une troublante simultanéité , l’autre face de l’appeal se mue en eau de vie, et de raffraichir de mémoire, par coeur donc, le présent qui peut dès lors se frotter les 2 lendemains sans abraser les tables passées, les polir sans craindre que la mire ne s’installe en lisse et plat de fèves sans l’aînesse.

Cela commence par le muscle qui emporte tout vers la caravane encore en cale, emballé c’est baisé, juste avant la transhumance durant laquelle l’esprit déjà se repose …

Au revoir maison de l’aboutie, bonjour blanche case marquée d’une pierre de taille …

 

Tout doit rentrer dans le camion rouge lequel, dans une semaine exactement, du Zinnezonne al sole della Puglia, ira son rythme dièse et lent vers la maison blanche, la casa geniale, qui nous attend, sous la lumière scintillante.

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Ce n’est qu’un haut revoir …

Merci à tous ceux qui étaient présents, et aussi à tous ceux qui tout au long de ces années ont fait de ma vie professionnelle le bonheur qu’elle a été …Discours

Ce n’est qu’un haut revoir

StGilles le 13 mai 2017

Mes très chers collègues, mes très chers amis, mes très chers familiers, mes très très, mes mais, mais, qu’est-ce qui dit, qu’est-ce qu’il a, qui le sait, qui c’est, celui-là, complétement …. maboul, dément, dingo, louf, piqué, braque, furieux, sot, brindezingue, cintré, fêlé, jeté, sinoque, tapé grave … ce psy là !

Vous savez tous qu’il n’est guère dans mes habitudes traditionnelles de parler pour ne rien dire, vous le savez, vous tous qui me connaissez depuis la nuit des tant va la crèche des artistes à l’eau de vie qu’à la fin elle justifie les moyens, vous qui savez à quel point de non retour je peux arriver, maintenant, et ici, sans fard et sans accroche-coeur, vous qui savez que : un seul mot vous manque et tout est silencieux.

C’est pourquoi, au départ donc, j’avais convenu avec moi-même, non sans avoir baisé le court et le pontre——au-loin, j’avais décidé de ne pas vous embarraser avec des mots si pleins d’émoticônes, qu’ils vous eussent fait verser la larme hors de l’oeil  de mélancolie aiguë ou bien encore, c’est selon, fait pouffer du côté abscons de la farce, j’avais décidé, non sans m’être fait viol et bridage de pulsion topique, de ne pas m’exprimer ce soir et de laisser dès lors libre cours à la rencontre hasardeuse des unes et des uns en ce  bel espace de liens, au milieu de la piste ou en tout recoin accessible.

Et puis, et puis, et puis …

Et puis, je me suis laissé convaincre par mon ça-même que ce soir, pour en finir, une fois n’est pas posthume, pour en finir avec la cause populaire, le service public, après avoir oeuvré tant et jamais trop à l’adresse de ces publics détricotés, je me suis convaincu que, pour la dernière fois, je vous déclarerais longuement ma flamme amicale et fraternelle, pour la dernière fois devant vous tous réunis, je vous dirais le bonheur que j’ai éprouvé, quelle bonne épreuve, de bosser avec chacun d’entre vous, la passion de projeter en vos compagnies aériennes, l’excitation de combatte à vos côtés les géants aux bras longs, la sécurité de connaître votre soutien hautement moral et, par-delà  tout cela, l’estime pour chacune de vos first quality, night and day, chers collègues, sans parler des vôtres aussi, chers amis, chers familiers.

Pour une dernière fois, je voulais vous voir tous ( ou presque, car certains, inacceptant les séparations, ont préféré ne pas braver les grandes manoeuvres psycho-motrices de cette nuit ), pour une dernière fois, je désirais vous envisager réunis, d’un grand coup de coeur panoramique et embrasser d’une contemplation globale, générale, intégrale, totale, diagonale, horizontale, et transversale, enregistrer d’un long coup d’oeil humide et illuminé, vos présences compactées et condensées et, garder de vous, chers collègues, chers amis, chers familiers, tous les souvenirs de vous et qui résument ma petite carrière de vos marbres rares et nobles !

Quelle chance ai-je eue de vous avoir connus …

A l’entame de la préparation minutieuse de ce qui allait devenir un discours, je pensais vous composer à partir de mes souvenirs et pétrir comme du bon pain avec mes petites mains, une ode merveilleuse qui eût narré à votre assistance ésbaudie, ces faits à tout jamais inscrits, les différentes étapes de cette quête quasi mystique qui fut la mienne et que vous accompagnâtes chacune, chacun à votre tour, cette quête qui débuta à l’Universtité de la liberté examinante, pour se poursuivre, en notre grands hospice public voué à la santé des peuples de Bruxelles, en passant par le Club thérapeutique d’Artaud, non loin de la rue de Lacan ( comme dise les français ), la Petite Maison Médicale dans la forêt et toutes ces autres associations de bienfaiteurs, toutes également dédicadées à l’aide aux sans rien, aux sans papiers, aux sans domicile, toutes affections généralement confondues, sans veines, sens dessus-dessous, sous influences chimiques diverses, en tous leurs états modifiés de conscience et en perte totale, pour beaucoup, de ces liens que nous, au contraire, nous avons eu la chance de pouvoir tricoter sans nous enmêler ni aiguilles ni crochets … Et puis, revirement encore, soyez rassurés, j’abandonai l’idée de vous conter par les détails  cette épopée égocentrée et, à coup sûr, d’une fastidieuse écoute.

Et alors, eh-eh, il m’est advenu un concept qu’il est autrement top, qu’il va vous plaiser énormément tellement, un concept qu’il est porteur en cette occasion qui ne va pas par quatre chemins de traverse, c’est alors que m’est dessus tombée l’idée phosphorescente de m’ adresser publiquement à chacune, à chacun, un à une, dans un ordre nouveau d’apparence aléatoire, et parfaitement analphabétique, pour  sussurrer à chacune de vos oreilles tendues pour la circonstance, un petit mot pensé et éloqué à votre unique intention, rien que pour vous audible, un à une et inversément … c’est d’ailleurs pour cette raison que le stewart vous a demandé, à votre joyeuse entrée, de décliner vos attributs identitaires, oui, oui, c’est pour établir la liste, la liste aux étoiles, la liste blanche, la toute douce liste, la liste de vos réelles présences, la liste des prix, des pris qui croyaient prendre.

Mais quentends-je, qu’acousticais-je :  un hurlement d’ Über-ich révolté se manifeste à l’instant et s’oppose présentement à cette trouvaille pourtant bien sympathique qu’ aussitôt je suis en devoir de refouler, vous savez, cet Über-ich qui après avoir eu tenté de néo-réguler les transports individuels s’est attaqué au grand commerce du food for thought ( UberEats ) pour nous imposer le prêt-à-penser, mais qui, pour une fois laisse entendre le cri du ça au fond du Moi, l’eussiez vous cru, le cri, qui rikiki, me dit :

« Mais dis, Sergghitto, en ce dernier jour public, alors que tu es bientôt rendu nella bella Puglia, ja, ja, si, si, dis donc, petit ver mi-sot mi-sage, arrêtes enfin tes faces et tes scies qui commencent à bien faire, tais-toi enfin, et laisse parler ton coeur, dis leur merci, dis leur au revoir, simplement, comme quelqu’un de simple, avec quelques simples mots de qualité, et non avec ces mots-les-plus-longs, et toutes ces lettres qui chiffrent, dis leur que tu les aimes, ils vont tout de suite comprendre où tu veux en venir, que tu les remercies de t’avoir donné, les pierres, pour te construire, les cisailles pour te tailler le costume que tu portes aujourd’hui, en dehors et en dedans, dis leur à tous, que tu n’oublieras pas tout ce qu’ils t’ont donné, tous les dons vivants qu’ils furent pour toi, et puis, basta, bachta cosi, que le festoiement continue et que les joies vraies coulent à flux tendu sans le moindre seuil pour les arrêter.

C’est pourquoi, je vous le tonitrue sans ambage, vas-y Toni, true !, sans détour de passe – passe, dans ma langue adoptive, du fond de mon coeur de Rome antique, grazie mille a voi, tutti !!!!

Au revoir mon PL3 …

L’histoire commence à l’hôpital Saint-Pierre, en 1987, année de la naissance de Rémi, lorsque les concepts d’intervention de crise tiennent encore le haut du pavé d’une psychiatrie sociale ( la rue Haute, fière  et résistante, avec son CPASoce marollien, hautement social, tout proche, riche d’histoire de luttes, d’avancées et de progrès ), et où sont construites les fondations d’une clinique adressée aux plus vulnérables, aux plus stigmatisés, aux « ségrégués », aux mis en quanrantaine, ce Pavillon des contagieux qui aura accueilli les psy et puis les toxes, juste en dessous des sidéens.

Samedi, nous nous retrouvions, certains, en un souper-super émouvant, et tout truffé de bons souvenirs, certains qui avions fait vivre en ces murs cette volonté de fer trempé, cette volonté d’aider sans distinction, les diagnostics les plus complexes, les plus cumulatifs, les plus mutiples, en une époque où le small n’était pas que beautiful, mais encore helpful à poser les balises de pratiques innovantes vers des dispositifs célèbres et porteurs comme les Habitations Protégées Bruxelloises, Interstices CHU Saint-Pierre, le SMES-B, la MASS de Bruxelles enfin …

Oui, tout cela est né et a grandi dans ce creuset bouillonnant de saveurs humaines et de valeurs douces-amères, tout cela s’est fait, du jour pleurant aux lendemains chantés encore …

Ces lieux uniques et peu communs, je les quitte aujourd’hui chargé de tout ce qu’ils m’ont donné et donné de réaliser, non sans heurts, mais à quels heurs !!!

Ces lieux qui resteront gravés en ma mémoire encore vive de tous ces projets, de toutes ces projections, de toutes ces grandes illusions sans lesquelles je n’aurais jamais découvert, connu, appris, grandi, en ma vie pro et aussi, par contagion, en mon privatif.

Merci mon PL3, resté fidèle et, jusqu’à l’ultime minute, qui aura constitué comme un havre de taff, un asile de jour ouvrable, un observatoire-conservatoire de ma santé ( mentale ) et de mon social.

Au revoir, mon PL3 !

Drogues festives, drogues d’abus et drogues médicales … des questions de contexte, des questions de doses.

SpeK

En définitive, le paradis artificiel est pavé de bonnes intentions …

Toutes ces drogues d’usage plus ou moins récréatif, toutes ces drogues d’abus, ont été hier et/ou seront demain ( si l’on consent à y réfléchir un moment avec  intelligence et pragmatisme ), des médicaments comme les autres …

Il est dès lors grand temps de les sortir de la liste des stupéfiants laquelle, rappelle la FEDITO Bruxelloise que j’aime tant, laquelle liste est encore organisée par une loi vieille de 100 ans et ce sur base de considérations pour beaucoup dogmatiques et économico–morales !

 

1921
Cliquez sur le STOP 1921 !

Il est grand temps de les étudier pour leurs effets psychotropes, bientôt « désirés » ou indésirables et, par là, de les apprivoiser au bénéfice de ceux qui ne trouvent pas encore, dans la pharmacopée « officielle », le salut de leur âme souffrante.

Le cannabis médical dans la SEP, la cancéro, la fibro-myalgie, l’huile de CBD pour ses propriétés antidépressives, anti-oxydantes, antipsychotiques, anticonvulsives et anti-émétiques, la MDMA dans l’approche médicamenteuse des PTSD, la Psylocibine dans l’addiction au tabac, les psychostimulants dans le TDAH, et, à présent, selo le fort audacieux et sérieux cependant LANCET, la Kétamine bas-dosage dans le traitementd es dépresions multirésistantes …

Toutes ces  » drogues » sont explorés confidentiellement et mériteraient de sortir de l’ombre pour être expérimentées à plus grande échelle pour le plus grand bénéfice des grandes filles et grands garçons que nous sommes !!!

Lisez la dernière livraison du Dr Nau :

DROGUE PSYCHIATRIQUE :

Ketamine