… mais aujourd’hui, on devrait plutôt dire que l’addiction à une drogue est très (très) largement dépendante ( trop drôle, l’addiction est dépendante !! ) du contexte et de l’état affectivo-social de celui qui en consomme ( cet état pouvant être variable dans le temps pour la même personne, mais aussi permanent d’où une vulnérabilité majorée, mais encore amendé par moult méthodes, en ce compris, la prescription de drogues au sens large du terme * ) !!!
La drogue ne deviendrait ainsi véritablement dangereuse que lorsque l’état affectivo-social d’un sujet ne lui permet pas d’affronter ( de dealer avec, de s’adapter à, de surmonter … ) un contexte de souffrance ou de crise psychique sans l’utilisation de la sudite drogue et pour autant que celle-ci diminue de façon sensible cette souffrance ou cette crise, par le biais de ses effets spécifiques …
Regardez-écoutez-lisez cette vidéo et, peut-être, votre façon d’envisager l’addiction en sera-t’elle ( radicalement ) transformée !!
* La méthadone que nous substituons aux opiacés remplit admirablement cette fonction « thérapeutique « , puisque, la plupart du temps, elle permet de remplacer chez le sujet addict, une addiction à l’héroïne, responsable de ce craving si puissant, si irrépressible ( et de son corrollaire, sous l’influence de la belle brune, qui fait dire à son thermostat sous-hypothalamique : » Tout va bien même quand tout va mal ! » ** ), de remplacer le craving par une dépendance tout à fait apprivoisée d’un produit contrôlé en terme de qualité et de quantité.
** Jean-Pol Tassin dans une très belle conférence que je vous conseille de regarder ce soir, au coin du feu, un bon verre d’Islay à la main …