La promesse, c’est cet instantané de demain d’un paysage encore largement à venir.
La promesse est prise autant qu’elle est donnée, belle et toute lourde de l’avenir qu’elle envisage ou fausse et trop légère des illusions qu’elle veut faire à son récipiendaire.
La belle et ferme promesse est claire, nette, sans faux-semblant, tous bourgeons dehors comme autant d’appels à projet, toute sève en veine, comme autant d’énergie.
La promesse est aube, ciel et lumière, gorgée de désir et de limon rouge … La promesse est herbe selvatique, roche mousseuse, maquis en friche et prairie nouricière, miel et agrume, et douce – amère …
La promesse engage et attracte, pousse et tire, rêve et réalise …
La promesse se tient debout, tout au long, et jamais ne s’estompe sinon à se dédire.
La promesse est tenue ou à ce point ténue qu’elle vacille à la moindre partie adverse …
La promesse engage les combats, défie les temps, distrait le présent et force le passage.
La promesse de demain, c’est bientôt ici et déjà maintenant …